Le débat économique français laisse peu de place à la nuance et on ne souligne que trop rarement les différences de taille qui existent entre les entreprises.

En 2013, on dénombrait plus de 3,3 millions de microentreprises(de moins de 10 salariés), 206 606 PME de plus de 10 salariés, 4 882 entreprises de taille intermédiaire et 243 grandes entreprises. Sur environ 500 000 entreprises créées en France chaque année, les « autoentreprises » (donc d’un seul salarié) en représentent une part significative. 19 % des emplois en France sont aujourd’hui pourvus par des microentreprises.

Il faut dire que si la France bénéficie d’un taux particulièrement élevé de natalité d’entreprises, c’est notamment grâce au statut d’auto-entrepreneur auquel recourent, par exemple,  de nombreux chômeurs désireux de retrouver une activité professionnelle.

Lorsqu’on se lance dans la création d’une entreprise, on bénéficie d’abord d’un contexte porteur en matière de règlementations tant sociales que fiscales et administratives. L’aventure se complique sérieusement lorsqu’on dépasse le stade de la startup. Une fois que l’entreprise atteint sa période de maturité, elle se heurte inévitablement aux éternels freins propres à l’économie française : la complexité administrative, la rigidité du marché du travail et une croissance atone.

On apprend pourtant que les Français ne se découragent pas : en 2016, 37% des Français ont envie d’entreprendre, et ce taux est à son plus haut niveau depuis 2000.*  A cela s’ajoute l’arrivée d’une nouvelle génération d’entrepreneurs âgés de 20 à 30 ans, tentée par la prise de risque qu’implique le lancement d’une startup. Ces jeunes préfèrent les PME et TPE aux grandes entreprises, considérées comme moins chaleureuses et plus bureaucratiques.

C’est à cette génération et à tous les férus d’indépendance que s’adresse le portage salarial : évitant aussi bien les blocages du système économique français que la précarité, devenir salarié porté correspond à la fois aux évolutions macroéconomiques et aux envies de liberté au travail qui se font jour. Cette nouvelle forme d’emploi constitue pour le salarié un moyen de redonner du sens à ses missions et de s’organiser librement.

Cette économie individuelle du XXIe siècle, dans laquelle nous serons de plus en plus rémunérés pour des missions, offre de nouvelles opportunités à ceux qui rêvent de se lancer. L’autonomie est une révolution à la portée de tous.

*Sondage OpinionWay réalisé pour l’Union des autoentrepreneurs avec le soutien de la fondation Le Roch-Les Mousquetaires à l’occasion du 23ème salon des entrepreneurs de Paris).

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