L’édition 2017 de la publication phare de la Banque Mondialemesurant les réglementations favorables et défavorables à l’activité économique vient d’être publiée. Dans cette nouvelle édition la France perd deux places, malgré les mesures de simplification annoncées par le gouvernement, la Nouvelle-Zélande occupe désormais la première place du classement.

La France, en léger recul pour 2017

Création d’entreprise, octroi de permis de construire, raccordement à l’électricité, transfert de propriété, obtention de prêts, protection des investisseurs minoritaires, paiement des impôts, commerce transfrontalier, exécution des contrats et règlement de l’insolvabilité constituent les dix critères d’évaluation pour chaque Etat.

La France se classe 29e sur les 190 pays étudiés, avec 3,5 jours nécessaires pour créer une entreprise (grâce au régime de la microentreprise essentiellement).

La France fait partie des plus mauvais élèves en termes de démarches administratives à l’export, qui font augmenter les coûts pour les entreprises françaises et réduisent donc leur compétitivité. Les démarches pour l’importation font également du tort à la France qui se classe dans les 5% de pays qui nécessitent plus de 280 heures pour la mise en conformité avec ses règles.

Les transferts de propriétés sont également plus taxés en France avec l’alourdissement de la fiscalité sur les revenus du capital.

Les nouvelles formes d’emploi pas encore prises en compte

Dans cette édition 2017, un seul critère n’est plus pris en compte pour établir le classement : le droit du travail. Bien que les efforts de la France en matière de droit du travail et de dialogue social aient été pointés par l’étude, l’omission de ce critère dans le classement est d’autant plus dommageable que la France a fait un grand pas en avant cette année en sécurisant le portage salarial et les nouvelles formes d’emploi.

Véritables passerelles vers la création d’entreprise, les nouvelles formes de travail qui pèseront de plus en plus lourds dans l’économie du XXIe siècle ne devraient pas être négligées.

Selon France Stratégie, les slashers et autres actifs de l’économie collaborative pourraient représenter jusqu’à 14% de la population active dans les dix années à venir.

Charge maintenant aux acteurs de l’emploi de les accompagner et de les guider dans la création d’une activité pérenne, afin de palier la précarité à laquelle peuvent conduire certains statuts peu protecteurs.

C’est la mission notamment des entreprises de portage salarial telles que Didaxis, qui a fait depuis 10 ans de l’accompagnement et du conseil aux demandeurs d’emploi et aux consultants sa priorité.

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