Et si le futur locataire du ministère de l’Economie était choisi parmi les nombreux entrepreneurs français ?

C’est en tout cas la proposition faite par Guillaume Cairou, président-fondateur du groupe Didaxis- Hiworkers. Ce dernier constate qu’à la différence d’autres pays occidentaux, « l’Hexagone se distingue lui par une indéniable frilosité dès lors qu’il s’agît d’ouvrir les portes de ses ministères à des profils autres que les professionnels de la res publica ! ». Et pour convaincre les candidats à la présidentielle, Guillaume Cairou n’est pas à court d’arguments. Car « qui mieux qu’un entrepreneur, ayant lui-même connu les joies, hésitations et difficultés inhérentes à la gestion d’une société, serait donc à même de comprendre et appliquer les mesures nécessaire à un retour durable de la croissance ? »

Les Français eux-mêmes en appellent de leurs vœux : 75% d’entre eux se montrent ainsi favorables à un rôle plus important des entrepreneurs en politique selon un sondage IFOP de novembre 2016. « Un ministère de l’économie dirigé par un entrepreneur aurait également la capacité de se faire caisse de résonance des mutations spectaculaires du monde du travail, marqué par le développement du travail indépendant et des nouvelles formes d’emploi qui concernent d’ores et déjà 13 millions de Français (enquête McKinsey – Novembre 2016) », conclut Guillaume Cairou.

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