Dans une interview accordée à L’Hebdo BoursePlus, Guillaume Cairou, président-fondateur du groupe Didaxis-Hiworkers défend les nouvelles formes d’emploi. Le PDG du quinzième recruteur français rappelle que « les entrepreneurs ne sont ni de gauche ni de droite.
"Nous essayons de développer nos entreprises et de créer des emplois"
« Le monde s’est numérisé, des plates-formes ont émergé et il y a un certain nombre de problématiques, comme le financement de la protection sociale« , précise Guillaume Cairou qui pointe les dysfonctionnement du RSI. Et à l’heure où la France s’apprête à choisir son futur président, la question de la refonte voire de la suppression du RSI est au coeur des débats…et des programmes de Marine Le Pen et d’Emmanuel Macron, les deux finalistes de la présidentielle.
Lire Les entrepreneurs ne sont ni de droite ni de gauche
« Cela ne fonctionne pas et que cela coûte cher. Comment recréer cette initiative individuelle qui manque tant aux Français, pour lesquels on a détricoté un certain nombre de dispositifs d’initiatives individuelles, tels que l’auto entrepreneur, qui était quand même une formidable réussite ?Aujourd’hui, on a rajouté sur ce dispositif la CFE, la taxe sur la formation, et on a perdu le sens premier qui était de favoriser cette dynamique entrepreneuriale.
51 % des actifs seraient prêts à créer leur activité
« 51 % des actifs seraient prêts à créer leur activité, si on leur en donnait la possibilité et si on simplifiait le dispositif. Cela représente 15 millions de Français ! Il y a une volonté des Français de se créer leur propre activité », explique le dirgieant de l’un des leaders français du portage salarial. Ce statut permet aux travailleurs indépendants de lancer leur activité en toute sécurité.
Nous allons de plus en plus vers l'indépendance
« Nous allons aller de plus en plus vers des travailleurs autonomes, indépendants, à mi-chemin entre le salariat tel que l’ont vécu nos parents et l’indépendance que l’on observe dans les pays occidentaux qui connaissent les taux de chômage les moins élevés de la planète. Est-ce que l’on veut rester sur ce modèle du salariat, qui génère de plus en plus de frustration et de chômage ? Est-ce que l’on veut être en phase avec ce monde réel, mais qui permet aujourd’hui à 50 % des demandeurs d’emploi de se créer une activité ? »
Lire: Le portage salarial: une arme contre le chômage
Retrouvez l’intégralité de l’interview dans le N°890 de l’Hebdo BoursePlus
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