L’INSEE vient de publier l’édition 2016 de son « Portrait social » de la France, apportant un éclairage sur l’accès des jeunes au marché de l’emploi. On y apprend sans surprise que les jeunes sont toujours les plus touchés par le chômage et l’inactivité, mais également que les inégalités persistent selon le sexe, le niveau de diplôme ou l’origine géographique et sociale.

Les jeunes plus touchés par le chômage et l'inactivité

En moyenne, 68% des jeunes sortis de leur formation initiale sont actifs, 17% sont au chômage et 15% sont inactifs. Cependant, la situation varie selon le niveau de diplôme, l’INSEE indique que 82% des diplômés du supérieur ont un emploi contre seulement 31% des non diplômés.

En plus du niveau de diplôme, le critère du sexe est déterminant en matière d’accès au marché du travail. Si les jeunes femmes diplômées ont un taux de chômage moins élevé que celui des hommes, elles sont également plus diplômées et moins rémunérées à poste équivalent. Dans le même temps, le femmes non diplômées connaissent un taux de chômage bien plus élevé que celui des jeunes homes non diplômés.

L’origine géographique et sociale, enfin, est déterminante dans l’accès à l’emploi. Les jeunes immigrés ont 14% de chance de moins qu’un Français d’obtenir un emploi, de la même manière que les habitants des Zones urbaines sensibles (ZUS).

Le sous-emploi des jeunes

Autre chiffre marquant qui ressort de l’étude de l’INSEE : 58% des jeunes non diplômés occupent un emploi temporaire et 22% sont en situation de sous-emploi (contre respectivement 25 et 6% des diplômés du supérieur).

Le sous-emploi touche 10% des jeunes actifs, et atteint 15% des jeunes femmes, également plus concernées par le travail temporaire. L’écart entre leur aspiration à travailler et l’offre d’emploi qui leur est proposée se creuse, minant au passage leur bien être au travail.

La solution : trouver un client plutôt qu'un patron ?

Face à ce constat que peut-on proposer aux jeunes actifs, diplômés ou non, qui se heurtent à un monde du travail où le salariat ne cessent de perdre du terrain ? Si trouver un emploi, donc un patron, devient une véritable épreuve, alors peut-être faut-il chercher des clients ?

Après tout, les jeunes actifs n’échappent pas à la tendance générale de volonté d’indépendance des travailleurs français. S’ils ne sont pas tous formés à devenir entrepreneurs, les acteurs des nouvelles formes d’emploi, comme les entreprises de portage salarial, ont vocation à les accompagner dans la création, la gestion et le développement de leur activité.

Pour dépasser les inégalités d’accès au marché du travail il s’agit désormais de sortir de l’approche classique du travail salarié à temps plein et de se tourner vers la création de son propre emploi.

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